Serafina, chroniqueuse et illustratrice

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Serafina, chroniqueuse et illustratrice

J'ai toujours aimé les belles tenues et les beaux maquillages. Bon, je me suis longtemps habillée avec ce que je trouvais (dure dure la vie d'adolescente en rase campagne), mais une fois que j'ai trouvé mon style et que j'ai pu le porter, il n'était plus question pour moi de sortir en jean ! (Ni même en pantalon d'ailleurs, 95% du temps, je suis en jupe ou en robe, c'est quand même carrément plus confortable. Et avec un leggings opaque y'a pas à se soucier de montrer ses dessous) Bon, que je finisse à poster mes tenues sur mon blog n'était pas prévu. Ni que j'ai un blog beauté tout court d'ailleurs ! Cela peut paraitre très psychorigide, mais c'est comme ça, même au 36ème dessous, je fais l'effort de m'habiller correctement par respect pour les gens que je vais croiser. Ceci dit, c'est sans doute pour cela que Cécile m'a proposé d'écrire cet article, et honnêtement, je ne peux pas louper une occasion de parler de moi, ma vie, mon oeuvre. Bon, okay, moi, mes fringues, mon make-up et mes shampoings. Dans la vie de tous les jours, plus personne ne fait attention à mon look, même si je suppose bien qu'au travail on doit parler de moi comme "tu sais, la goth du 2ème étage".

Serafina, chroniqueuse et illustratrice

A la base, je me qualifie volontiers de Golgoth : en bon cliché, j'aime les longues robes noires, le velours, les serre-taille et les froufrou. Ma tenue préférée, c'est une robe médiévale. Enfin, pseudo-medievale car Sinister c'est pas réellement le summum de la fidélité historique. Vous l'aurez compris, c'est ma marque préférée, leurs robes sont belles, tombent bien, sont plutôt résistantes et en prime, ils taillent grand donc je rentre dans du S chez eux et ça me rend heureuse. Ceci dit, ça coute un bras, du coup, la majorité de mes tenues Sinister viennent d'Ebay ou du bon coin (ou plus récemment de Vinted que j'ai découvert y'a trois semaines).

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Le truc, c'est que la robe pseudo-medievale en velours, c'est cool mais pas toujours portable dans la vraie vie. Même si au boulot ils sont sympas et me laissent venir comme je l'entends, je ne me sens pas d'y aller en Arwen-a-decouvert-le-noir. Du coup, l'autre moitié de ma garde robe se compose de robes pin-up, du type de ce que font Hell Bunny ou Spin Doctor. La encore c'est de la très bonne qualité, plutôt résistante et avec beaucoup de choix de motifs. La encore, ça coute un bras, donc ebay est mon ami. Un sous pull, une robe pin-up, des collants et des bottes, voila ce qui peut résumer mon look 5 jours sur 7. Il m'arrive aussi de tapper dans les marques moins chères comme H&R London, mais le problème c'est que c'est de qualité discutable et que ca m'ennuie de devoir les filer a ma mère pour changer la fermeture au bout de deux fois.

Ce qui amène a l'étape suivante, a savoir que je ne suis pas couturière pour deux ronds, et pas vraiment soignée non plus. Je porte mes gilets troués, mes collants filés, et je ne cire pas souvent mes godasses. Pour ces dernières, je ne jure que par deux marques : Dr Martens et New Rock. Oui, oui, cliché je sais. Mais voila, niveau confort et tenue, je ne connais rien qui les batte. Elles valent leur prix, elles sont pas forcément super élégantes, mais bon, je sais pas tenir sur mes Iron Fist donc à un moment, faut être honnête avec soit même. J'ai quand même quelques Iron Fist, parce qu'elles sont belles, pour les jour ou je dois pas trop marcher.

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En général, je préfère avoir peu de fringues ou de chaussures mais de qualité, plutôt que masse de fringues qui vont durer un an. Non seulement sur le long terme c'est plus rentable, mais surtout c'est un crève coeur pour moi de jeter mes vêtements, alors plus je peux l'éviter, mieux je me porte. Il fut une époque ou j'achetais mes chaussures à Leclerc ou autre Halle aux Chaussures et en 3 mois, elles prenaient l'eau. Non merci. J'aimerais acheter plus chez des créateurs, mais malheureusement, ce n'est pas toujours financièrement possible et en prime, c'est souvent impossible à essayer avant d'acheter, j'ai donc uniquement deux pièces de créateurs : une jupe The Bat in the Hat (à rayures verticales noires et blanches, mon péché mignon) et un serre taille Dark Muse Corsetry (à ... rayures verticales).

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Si il y'a bien un domaine que j'aime, c'est le maquillage (c'est ce qui m'a d'ailleurs fait ouvrir un blog beauté). Si je ne porte que du noir voir du rouge ou du violet dans mes vêtements, je peux porter du vert fluo, du bleu ou du rose sur mes yeux. Je ne me départi jamais de mon liner ni de mon khol, mais a part cela, je m'amuse avec toutes les possibilités offertes par les fards à paupières et les rouges à lèvres. Je suis une fervente adepte de Illamasqua pour leurs produits qu'on ne trouve pas ailleurs : rouge à lèvres vert pomme ou violet froid, fard à paupières rouges... Pour les couleurs plus standard, j'apprécie Urban Decay que cela soit les Naked ou les Vices, y'a de quoi faire, c'est bien pigmenté et ça tiens niquel avec une base (et ayant la peau bien grasse, je n'oublie jamais la base qui empêche les fards de filer). Le plus difficile, c'est bien le teint. J'ai la peau très pâle (le genre avec des taches de rousseur en bonus) et du coup, la plupart du temps, je ne trouve pas ma teinte dans le commerce. Ça va, je n'ai pas trop d'imperfections, du coup, j'utilise majoritairement des crèmes teintées ou BB crèmes comme la Clarins ou la Erborian qui se fondent à la couleur de mon teint. Il va du coup sans dire que je suis ignare en matière de contouring ou de blush (je commence, mais tout juste).

Certains disent que le maquillage est une sorte de camouflage, mais je ne suis pas d'accord. Je ne me sent jamais plus moi-même qu'avec les yeux noirs et un corset. Je trouve que le maquillage peut aussi être une manière de s'exprimer, de faire ressortir ce qu'il y a dedans et qui n'est pas forcément visible sans. En plus, c'est un formidable outil créatif si on le veux. Je peux être une goth des années 80, une glameuse ou une black-metalleuse si j'en ai envie par le pouvoir du crayon noir. C'est la même chose pour les modifications corporelles : c'est comme si mes piercings et mes tatouages avaient toujours été là. J'aimerais me faire percer les joues, mais pour le moment, je me contente de mon arcade et de mon labret vertical. Je redoute la période de cicatrisation, et vu que ce piercing laisse des traces à vie, il faut un peu plus le réfléchir qu'une arcade à mon avis. Un peu comme un tatouage. Les miens sont cachés la plupart du temps, j'évite sciemment de me faire tatouer les avants-bras et autres endroits très visible car je ne sais pas où je serais dans 10 ans.

Serafina, chroniqueuse et illustratrice
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