Gail Carriger, auteur

Publié le

Gail Carriger, auteur

Gail Carriger est l’auteur best-seller du New York Times . Elle écrit pour compenser le fait d’avoir été élevée dans l’obscurité par une expatriée britannique et un incurable avare. Elle s’échappa de sa vie provinciale et obtint, par inadvertance, plusieurs diplômes dans l’enseignement supérieur. Madame Carriger a ensuite voyagé vers les villes historiques d’Europe, subsistant grâce aux biscuits cachés dans son sac à main. Elle réside actuellement dans les Colonies, entourée de chaussures fantastiques et insiste pour ne boire que du thé importé de Londres. Les livres de Gail sont traduits dans une douzaine de langues différentes et elle a reçu le prix Julia Verlanger de la part des lecteurs français.

Gail Carriger, auteur

Je pense qu’il est important pour un professionnel de s’habiller de manière adéquate par rapport à son travail. La plupart du temps, je ne rencontre pas mes lecteurs, donc, dès que j’en ai l’opportunité je veux leur montrer que je les respecte en m’habillant bien. Et plus précisément, avec un look bien identifiable lors des conventions. Quand je marchais dans les couloirs de la Comic con de San Diego, un lecteur m’a reconnue et savait qui j’étais, même parmi la foule de cosplayers. Je considère ça comme un succès.

Je suis particulièrement fière de ma collection de corsets. C’est le travail de nombreuses années, beaucoup sont des pièces sur mesure créées par Dark Garden. J’ai une longue robe noire des années 70 que j’adore et plusieurs robes de cocktail des années 50 d’anciennes marques comme I.Magnin. Plus tard, je me suis mise à commander des pièces entièrement customisées de eSkakti. Je collectionne aussi les chaussures, mais pas vintage. La plupart du temps, j’attends la bonne affaire, mais je pense qu’il est important qu’elles soient à la fois belles et confortables, donc j’investis surtout dans les chaussures en cuir. Via Spiga, Miz Mooz et Sofft sont mes marques favorites (malheureusement, Fluevogs, Irregular Choice et Chelsey Crew ne me vont pas).

Gail Carriger, auteur

Je fouille dans les friperies, aussi bien que dans les boutiques spécialisées, et je ne m’arrête pas à une taille, une coupe ou une couleur, j’essaie tout. Je sais que je peux retailler ou réparer moi-même si nécessaire. Je cherche du vintage dès que je peux, même pendant mes voyages. Cela me permet d’ajouter des pièces spéciales, comme des gants ou des écharpes, à ma collection comme souvenirs des endroits que j’ai visités. Je fais cela depuis plus de vingt ans. J’ai toujours des accessoires qui datent de mes voyages étudiants (ndlr : Gail a passé une thèse en archéologie). Par exemple, en Angleterre j’ai récemment visité Real McCoy à Exeter et j’ai trouvé une fabuleuse robe sarcelle en velours pour le lancement du livre Waistcoats & Weaponry en novembre (j’aime être assortie aux couvertures de mes romans). J’utilise une application qui s’appelle Stylebook pour garder une trace de tout ce qu’il y a dans mon placard, donc je n’achète jamais trop. Je prends aussi avec moi la liste de ce qu’il me manque dans ma garde-robe.

En ce qui concerne les bijoux, je n’en achète pas de « vrais », je pense que c’est une perte d’argent. Je fais pas mal d’allergies aux métaux, alors quand je trouve une jolie pièce d’époque qui me plait, je peux rarement la porter. Dans mes tenues, les bijoux, les chaussures et les bas sont modernes alors que tout le reste est vintage

Gail Carriger, auteur
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article